Rio De Janeiro, littéralement Rivière de Janvier, a été découverte le 1er janvier 1502 par les Portugais. La ville compte 6 330 000 habitants, appelés les Cariocas.
Nous arrivons à Rio vers 14h mais on se trompe de route et on arrive par erreur sur le pont qui mène à Niteroi (en face de Rio). Finalement on est plutôt content de notre erreur car la vue est sympa.
Il fait beau et très chaud (37° dehors et 40° dans le camping car) c’est pour ça qu’il y a un voile de chaleur sur la ville. Nous arrivons au parking que j’avais repéré au pied du pain de sucre près de l’entrée du téléphérique, mais il y a beaucoup de monde et en plus il y a un marché de la gastronomie sur la place, c’est impossible de se garer là pour le moment. On repart faire un tour dans la circulation en camping car et nous revenons le soir vers 18h. Le gardien du parking nous trouve une place tout de suite mais nous prévient que la nuit sera bruyante à cause de la musique du marché de la gastronomie, tant pis, on voulait être à Rio, on fera avec le bruit ! On profite d’être au cœur des festivités pour gouter aux plats locaux : forafa (farine de manioc) y carne (viande).
Le lendemain, nous sommes dimanche, et ce jour là, la circulation est fermée devant Copacabana pour permettre de se promener tranquillement au bord de la plage. C’est donc ce que nous ferons… Mais la plage est très longue, 4.5 km, on a mal aux pieds ! Nous marchons jusqu’à la plage d’Ipanema où nous décidons d’aller nous poser sur le sable, il fait toujours très chaud mais le ciel est gris et il y a de grosses vagues, nous ne pourrons pas nous baigner. Sur le chemin du retour, les garçons veulent acheter des maillots de foot du Brésil, ça leurs va bien ! La nuit sera très bruyante, les marchands remballent leurs stands jusqu’à 1h du matin et il fait très chaud, difficile de dormir dans ces conditions…
Au matin, il ne fait toujours pas très beau, le pain de sucre est dans un nuage on ne le voit même pas, on préfère donc aller au jardin botanique en attendant que le vent chasse ce gros nuage. On commande un Uber (très bon plan car on avait trop mal aux jambes après la journée de la veille pour traverser la ville à pieds et ne coûte vraiment pas cher 5€ environ par trajet, on a même réussit à rentrer à 5 + le chauffeur dans toutes les voitures). Nous allons donc jusqu’au jardin botanique, Eldan ne se sent pas bien, il faut dire qu’ils conduisent vraiment n’importe comment ici. Pas de chance pour nous le jardin n’ouvre qu’à 12h mais le ciel se dégage et on voit le Christ redempteur sur sa montagne (le Corcovado), nous décidons de reprendre un Uber et d’y aller (on passe prendre un sac en plastique dans le kiosque à côté pour Eldan au cas où). Arrivé sans encombre au Corcovado (ce n’était pas gagné vu comment la route monte et tourne énormément), on prend un dernier bus qui nous amène à 704 m du sol jusqu’à la statue de Jésus (comme dit Esteban qui adore l’imiter sur les photos : bras tendus et yeux fermés). Et là, c’est magique, il est énorme 30 m de haut sur 8 m de piédestal, chacune de ses mains mesure 3.20m et la vue est à couper le souffle…
Après cette visite on décide de retourner au jardin botanique finir la journée. Cette fois ci, les virages auront eu raison de l’estomac d’Eldan, heureusement qu’on avait un sac !!! Le jardin est sympa, il fait frais, ca doit surement être plus jolie à une autre saison mais nous pourrons quand même admirer des singes et quelques oiseaux.
Dernier jour à Rio, nous sommes bien décidé à aller au pain de sucre (pao de açucar dont le nom vient de la déformation du nom indien Pau-Nh-Acuqua qui signifiait montagne haute) mais le temps n’est pas stable, il y a beaucoup de nuages. On prend quand même le téléphérique qui nous mène au sommet du pain de sucre. Nous nous retrouvons au milieu d’un nuage qui nous laisse apercevoir la ville de temps en temps, on y passera 2h en tout, le temps de faire le tour, d’admirer les singes et la vue.
Dernier pique-nique sur la plage devant Zao (Praia Vermelha) pour profiter une dernière fois de cette vue et de cette ambiance…
On nous avait dit de faire très attention à Rio car il y a beaucoup de délinquance et de violence. Nous avons été prudent (on ne sortait pas le soir mis à part autour du camping car qui était sur une place, entourée de 2 écoles militaires, gardée en permanence par des rondes de 2 militaires). Mais malgré tout, nous ne nous sommes jamais senti en insécurité, il y a des policiers partout (vraiment partout), les gens sont gentils et avenants. En partant, nous nous sommes trompés de route on a voulu faire demi-tour en passant par une petite route qui longe la rocade de Rio, nous sommes passés en 30 secondes d’une route à 2 x 3 voies à un tout petit chemin en terre. Pas le choix on ne peut plus faire marche arrière, alors on s’engouffre dans ce chemin avec des maisons de plus en plus délabrées, il y a du monde dehors de vieilles voitures partout, on se dit qu’on est vraiment mal tombé… Pas du tout, les gens ont été adorables (comme d’habitude au Brésil), ils nous ont aidé à passer au fur et à mesure, au centimètre près pour ne pas toucher, on avait en permanence 2 ou 3 personnes pour nous guider (heureusement car moi j’aurai jamais réussi à nous sortir de là). Ils nous ont félicité (pour le foot), nous ont demandé des explications sur notre voyage, nous ont souhaité « Bem-vindo » ( = bienvenue) aucune agressivité, bien au contraire.
En résumé Rio c’est génial, c’est beau, il fait chaud, les gens sont cool et chaleureux : I love Rio !!! Si vous en avez l’occasion, allez-y !!!
