En arrivant à El Calafate, nous nous trouvons un coin très sympa en pleine nature, avec autour de nous, uniquement, des moutons et la cordillère des Andes, nous resterons là 3 nuits. Enola en profite pour nous cuisiner des crêpes et un gâteau à la banane. Les enfants grimpent dans les arbres, il faut faire attention car les arbres sont morts alors les branches cassent facilement, Eldan en a fait l’expérience. On a même sorti les vélos pour la 1ère fois depuis le départ.
Le glacier Perito Moreno : il est énorme, il mesure 15 km de long sur 5 km de large, sa superficie est l’équivalente de la ville de Buenos Aires. Face à nous quand on arrive, on tombe sur 70 m de haut de glace bleutée. Il commence tout de suite à gronder et à craquer, on se rapproche et un énorme bloc de glace se rompt et tombe. Il avance en fait, on l’entend craquer de l’intérieur, et un autre bloc de glace se détache… Nous nous baladons sur les passerelles face à cet énorme glaçon… Nous sommes restés le regarder pendant presque 4h sans voir le temps passer, quand nous nous en allons, il est déjà 15h et nous n’avons pas encore mangé !
Nous nous dirigeons ensuite vers le nord du parc des glaciers pour essayer d’apercevoir le Fitz Roy qui culmine à 3441 m d’altitude. Le long de la route, les paysages sont magnifiques, montagnes, glacier et lac bleu turquoise, on aurait presque envie de s’y baigner s’il ne faisait pas 4° dehors ! Nous nous installons dans la petite ville d’El Chalten et nous lançons dans une randonnée de 4 h dans la montagne vers la laguna Capri pour nous rapprocher du Fitz Roy. Jolie balade dans un très beau paysage, tout le monde a bien marché, même Esteban qui a fait toute la randonnée sans se plaindre et pourtant ça montait bien.
En rentrant nous nous installons pour dormir dans un coin abrité, car la veille, le vent nous avait empêché de dormir. Mais à 19h30, on se rend compte que le vent a tourné et qu’il n’arrête pas de tourner, on a l’impression d’être dans un bateau ! Alors pour éviter le mal de mer nous prenons la route pour nous éloigner de cette ville en plein vent. Nous roulons 50 km et nous arrêtons, après avoir mangé, le vent se lève à nouveau… Nous nous couchons mais à 23h nous décidons de reprendre la route car nous sommes secoués dans tous les sens et les lanterneaux manquent de se décrocher. Nous roulons encore 100 km et nous nous arrêtons pour la nuit pour la 3ème fois ! Cette fois-ci ça sera la bonne, nous avons pu dormir sans trop de vent et sans casse pour Zao !