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Le Salar d'Uyuni (du 19 au 22 octobre 2018)

On imagine que le plus grand désert de sel du monde, ça se mérite… Ca sera donc après 5h de piste de type ripio en tôle ondulée, c’est-à-dire que ca secoue beaucoup (au point que le tuyau de la bouteille de gaz se soit décroché, on a perdu la moitié de la bouteille en moins d’une minute), qu’on ne peut pas rouler vite (max 20 km/h), qu’il y a de la poussière qui rentre partout. Nous finissons par arriver à Uyuni où nous attendent nos copains de la route à trois pour pouvoir profiter ensemble du Salar. On fait quelques courses, le plein de gasoil, retirons de l’argent car ici on ne paye qu’en espèces, et nous nous mettons en route. Le temps de la pause déjeuner près d’une aire de jeux avec un énorme toboggan, les enfants rencontrent déjà de nouveaux copains, le contact à l’air de bien passer avec les Boliviens qui sont très gentils et ont toujours le sourire.


Première étape en entrant dans le Salar, le passage devant le monument du Dakar et ses drapeaux de tous les pays. Les Tiselfs nous avaient dit qu’il y avait un drapeau breton, nous nous mettons donc en chasse du fameux drapeau, nous en trouverons deux, on laissera un message sur le plus grand pour marquer notre passage ainsi que sur le drapeau français. Eldan a aussi trouvé le drapeau des All Blacks et de l’Australie. Nos copains de la route à trois ont trouvé leur drapeau, celui de la Normandie !


Nous roulons ensuite pendant environ 2h dans cette étendue blanche avant de nous arrêter à l’abri du vent près de l’Isla Pescado, les enfants ont même pu conduire, on admire le coucher de soleil, on est seul au monde au milieu de ce désert tout blanc, nous y passerons 2 nuits. Les enfants ont pu faire du vélo sans qu’on s’inquiète car on les voyait même très loin à l’horizon et qu’il n’y avait pas de voiture à passer. Enola a même pris le vélo à Clément, elle qui n’aime pas ça habituellement, on aurait peut être dû lui amener un vélo finalement !


Le soir, Eldan perd une dent, on se demande si la petite souris va réussir à venir dans le salar... Elle est vraiment trop forte cette petite souris elle a retrouvé Eldan et lui a déposé 1$ sous son oreiller (elle ne devait pas avoir assez de Bolivianos, la monnaie locale). Mais ce n'est pas tout, le lendemain soir, c’est une deuxième dent qui tombe, et encore une fois la petite souris déposa 1 $ sous son oreiller. Voilà pourquoi Eldan a ce beau sourire sur les photos!!!


Nous avons fait les traditionnelles photos trucages en perspective. Ce n’est pas aussi simple que ça en à l’air, il faut s’allonger par terre, sur le sel ce n’est pas agréable, et réussir à placer tout le monde sans vraiment voir quoi que ce soit avec la réverbération du sol… Mais tout le monde a joué le jeu, c’était un moment sympa !


Pour la troisième nuit, nous nous déplaçons près de l’île aux cactus nommée Isla Incahuasi (la maison des Incas), il y a énormément de touristes, c’est l’île principale du Salar, mais à 18h tout le monde s’en va et nous profitons du site pour nous tout seul. C’est tranquille jusqu’à 6h du matin, où un 4x4 d’une agence faisant le tour du Salar s’arrête juste à côté de nous pour prendre le petit déjeuner, ce sont des français, impossible de dormir plus !

Avant de reprendre la route nous nous arrêtons pour faire nettoyer Zao qui est couvert de sel. Au bout d’1 heure à le laver et le frotter, on n’a jamais vu notre camping car aussi propre, ca fait plaisir de voir notre maison briller ainsi !


Nous passons la nuit à Uyuni au cimetière des trains, pour le plus grand plaisir des enfants ! Ils grimpent, sautent, explorent ces vieux trains laissés à l’abandon.


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