Passage de frontière rapide et sans soucis entre la Bolivie et le Pérou, nous avons 1h de moins par rapport à la France, ca fait 6h en tout. Nous nous arrêtons pour manger sur l’une des plages du lac titicaca, il y a un groupe d’enfants, sans doute une école. Eldan sort son ballon de rugby, et c’est parti pour l’explication des règles (ils ne connaissent pas du tout ce sport ici, ils pensent toujours que c’est du football américain), tout le monde s’y met, c’était très sympa. Enola propose une démonstration de zumba, elle danse avec quelques filles, puis les garçons se joignent à elles. Puis, nous avons eu le droit à la séance photo comme d’habitude !
Nous arrivons ensuite à Puno, 1ère grande ville du Pérou après la frontière, et sommes épatés de trouver un supermarché !!! On à l’impression que c’est Noël, on trouve de tout, même de la viande dans des frigos ! Ca change de la Bolivie ! On va y passer au moins 1h, puis nous irons acheter une carte sim pour avoir internet sur le téléphone. Nous reprenons la route et vers 20h, mon téléphone sonne, c’est étrange car je viens d’acheter la carte sim et personne n’a mon numéro… C’est le magasin qui nous a vendu la carte sim, ils ont gardé le passeport à Clément (oublié dans la photocopieuse), bon, on a plus qu’à y retourner le lendemain !!!
Nous rejoignons les autres français à Llachon pour visiter les îles flottantes mais pas celles que visitent les touristes mais des vraies îles encore habitées. Nous nous garons près des campings cars français et trouvons un pêcheur qui est d’accord de nous amener avec son bateau sur une île. L’île est habitée par 5 familles, le chef de l’île nous accueille et nous explique sa fabrication en roseaux. Il nous montre comment ils vivent, de quoi ils se nourrissent, nous expliquent la fabrication des objets artisanaux (qu’ils vont bien évidemment essayer de nous vendre !).
Nous visitons l’une des maisons, il y a même la télé grâce à un panneau solaire, le reste est très rudimentaire, des couvertures à même le sol sur les roseaux. La cuisine est collective et se situe au centre de l’île, les femmes mettent les poissons fraîchement pêchés à sécher pendant que les enfants s’amusent à donner de petits poissons à manger à un oiseau.
Pour se déplacer ils ont des bateaux (l’île se situe à 30-45 minutes du continent). L’île étant flottante, ils sont obligés de l’attacher sinon ils risqueraient d’être emporté par les courants et de finir en Bolivie !
Sur le chemin du retour, les enfants ont le droit de conduire le bateau.
Nous retournons donc à Puno pour récupérer le passeport de Clément, Pascal et Martine nous suivent car ils veulent aussi acheter une carte sim, nous décidons de continuer la route ensemble car nous allons aux mêmes endroits…