L’Amazonie, nos âmes d’explorateurs avaient hâte de la découvrir, nous n’avons pas été déçus… L’ouest de l’Equateur est bordé par l’Amazonie, il est très facile d’y accéder car les routes sont belles, nous avons choisi de rester dans les prémices de la forêt mais c’était déjà dépaysant.
Nous avons commencé par Puyo où se trouve un refuge pour animaux sauvages (principalement des singes). Ce refuge est tenu par un suisse francophone qui accepte volontiers l’aide de bénévoles pour nourrir les animaux. Nous avons donc donné un coup de main pour préparer les repas aux nombreux pensionnaires, c’était salade de fruits pour tout le monde, mais il faut éplucher et couper tous les légumes après les avoir lavé. Les enfants ont mis la main à la patte dans la bonne humeur. Le plus marrant c’était de jeter les bananes dans les cages des singes ! Il y avait des singes, des coatis (l’animal préféré d’Enola depuis Iguazu), des ocelots, des sangliers, des oiseaux qui parlent, des serpents qui font peur…
Après Puyo, nous sommes allés à Puerto Misahualli dans la communauté des Sinchi Warmi qui vit au bord de la forêt et y a créé un endroit pour recevoir les touristes dans un cadre magnifique. Cette communauté propose la découverte de différentes activités. Nous y avons appris à faire du chocolat, en commençant par la cueillette des fèves de cacao dans les arbres du champ d’à côté, puis le séchage et enfin la transformation de la graine en chocolat. Nous l’avons ensuite dégusté avec un ananas tout frais, délicieux ! Nous avons aussi fait un atelier pour découvrir les différentes plantes qu’ils utilisent pour les couleurs (peinture, maquillage), puis nous avons créé un collier à base de produits trouvés dans les environs (ficelle issu des plantes, papiers recyclés et graines), ils nous ont expliqué le tissage de la ficelle pour la rendre plus solide.
Enfin, nous ne pouvions pas quitter la région sans faire de la balançoire au dessus du vide… Nous sommes donc allé à la casa del arbol à Banos. Le cadre est très joli, il y a 4 balançoires au dessus du vide et 2 tyroliennes, petits et grands s’en sont donnés à cœurs joie ! Même Esteban a pu se balancer au bord du vide.
